Difficultés émotionnelles, difficultés au niveau de la gestion du quotidien , troubles de l’alimentation , gestions des conflits…. Psychologie de l’adulte , de l’ado et de l’enfant

Le bureau à SATHONAY-CAMP – CENTRE MEDICAL-
Pourquoi rencontrer une Psy TCC? A quoi servent les grilles d’observation ?
….. A mieux observer et à mieux nous comprendre, nous, mais aussi les autres (les collègues, la famille) mais aussi à mieux anticiper ce qui se passe avec nos enfants et nos ados … !
Plus sérieusement, les grilles d’observation servent à plusieurs choses. Avant tout, elle aident à garder un oeil plus objectif sur la situation. L’observation directe permet de recueillir des données sur ce que font les enfants et les ados dans leur environnement naturel. Une grille permet de faire l’analyse des comportements et des besoins d’une personne et d’y donner un sens !
Plus encore, elles fournissent aussi des pistes de solution pour l’intervention.

Les émotions?
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Toutes les émotions sont-elles bonnes à vivre ?
Dans la vie on est traversé par tout un tas d’émotions qui traduisent un ressenti. Elles sont toutes importantes à vivre, car elles permettent de libérer une tension interne ; par exemple, quand on est triste et que l’on pleure ou que l’on est énervé et que l’on se met en colère, on peut éprouver un sentiment de libération. Les émotions ont également toutes une fonction ; par exemple, la peur permet d’anticiper une situation ou un possible danger, et nous prépare à fuir et agir.
La colère est normale.. c’est son expression qui est parfois disproportionnée avec de la violence, de l’hétéroagressivité et parfois même de l’autoagressivité avec des enfants qui peuvent essayer de se faire mal.
Les éléments déclencheurs sont la frustration , l’échec voire des déclencheurs de type sensoriels dus à une hyperréactivité sensorielle.
Il est important de consulter afin de voir s’il à l’origine de ce mal être il n’y a pas un TROUBLE NEURODEVELOPPEMENTAL qui induit de telles réactions .
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Le renforcement positif permet :
la modification de comportements, il motive l’enfant, il met l’emphase sur les comportements positifs et augmente la qualité de la relation parent-enfant. Mais par où commencer ? il faut cibler le comportement à modifier ou celui que l’on veut voir disparaitre. Lorsqu’on parle de comportement, on parle d’une action concrète qui peut être vue ou entendue.
TCC, PEHP (Programme d’entraînement aux habiletés parentales de BARKLEY) , suivis et remédiations des Troubles des apprentissages, Troubles de la conduite alimentaire (TCA).
Thérapie familiale , Thérapie de couples.
Suivis et guidance dans le cas d’enfants, d’ados et d’adultes porteurs de TSA (Trouble du Spectre Autistique) avec possibilité de coordination et de visites à domicile. Le psychologue prend une place de COORDINATEUR au niveau des différents intervenants. Il a alors une mission de SYNTHESE par rapport aux travail en pluridisciplinarité (psychomotricité, interventions éducatives, ergothérapie, orthophonie …)
Apprendre à repérer ses émotions et à les exprimer de manière adaptée: gestion de la colère et de l’opposition chez les enfants et les ados en lien avec les référents parentaux.

Docteure en Psychologie, je possède une expérience professionnelle solide et diversifiée dans le domaine de la psychologie.
Je suis reconnue pour mon expertise dans le domaine de la psychologie des TROUBLES NEURODEVELOPPEMENTAUX (TND) :Hyperactivité, Trouble de l'Attention, Troubles du langage écrit et ORAL (Dyslexie, Dyscalculie...) TSA (Austisme)... je propose des suivis (Térapies brèves) aux Adultes, Adolescents et Enfants. Je propose des BILANS. J'accompagne les familles en GUIDANCE PARENTALE et peux être en lien avec les ECOLES, COLLEGES et LYCEES pour les PRECONISATIONS ET LES AMENAGEMENTS SCOLAIRES.
Outre ma pratique clinique, je suis une chercheuse passionnée. J’ai participé activement à des projets de recherche dans le domaine de la psychologie, cherchant constamment à améliorer ma compréhension des mécanismes psychologiques et à contribuer à l’avancement des connaissances dans le domaine (SUPERVISIONS, FORMATIONS, REDACTION D’ARTICLES)
FRANCOISE INFANTE : 07 56 88 78 24
toute la journée de 8h à 19 h les MERCREDI et SAMEDI
les lundi et jeudi de 17H à 20H
RV sur DOCTOLIB
Thérapies brèves (TCC)
Centre Médical – 1001 Rue de la République 69589 Sathonay Camp 07 56 88 78 24
Programme BARKLEY
Programme d’entraînement aux habiletés parentales
Comment les interventions psycho éducatives améliorent les relations parents / enfants
Aider les adultes (parents , aidants , enseignants ) à mieux comprendre les mécanismes de l’opposition et de la privation chez l’enfant
Comprendre les dysfonctionnements systémiques et acquérir des outils permettant d’accompagner les adultes dans la mise en place d’un climat positif .
Il s’agit pour nous thérapeutes de transmettre des outils efficients aux familles mais aussi aux enseignants le cas échéant .
Principe des thérapies comportementales et cognitives
Les thérapies comportementales cognitives sont des psychothérapies qui s’appuient sur une démarche scientifique expérimentale et les théories de l’apprentissage. Un comportement inadapté ou problématique est souvent appris dans des situations spécifiques et reproduit dans notre environnement quotidien.
Par de nouveaux apprentissages, le patient pourrait remplacer ce comportement par un autre, mieux adapté à sa vie quotidienne. Le thérapeute guide le patient jusqu’à ce but en favorisant son nouvel apprentissage par la construction d’une stratégie adaptée, qui prend en compte l’ensemble des éléments de son environnement (interactions familiales, situation professionnelle, habitudes de vie, etc.).
Pourquoi consulter un thérapeute en TCC ?
Les thérapies comportementales et cognitives sont recommandées pour aider les personnes souffrant de troubles tels que :
– difficultés au niveau social (école pour les enfants, milieu du travail pour les adultes)
-difficultés dans l’étape de l’adolescence
-difficultés passagères mais envahissantes au quotidien au niveau familial
-troubles anxieux, phobies simples ou sociales, agoraphobie ;
– troubles obsessionnels compulsifs (TOC),
– dépression, burn-out, stress ;
– boulimie, comportements addictifs;
– soucis relationnels.
Comment pratique-t-on les thérapies comportementales et cognitives ?
Les TTC se pratiquent en séance individuelle hebdomadaire ou mensuelle et durent en général moins d’un an. Elles sont dites “actives” car il y a participation du thérapeute et que le patient s’entraîne aussi en dehors de la séance. Le patient est invité à reproduire des exercices au quotidien afin de progresser dans la résolution de ses problèmes.
LES REPONSES AUX COMPORTEMENTS PROBLEMES
Les troubles sévères du comportement chez l’enfant, également appelés comportements-problèmes sont des manifestations comportementales avec parfois une origine neurodéveloppementale, dont l’enfant qui en souffre n’est pas obligatoirement et tout le temps responsable. Le travail des professionnels qui accompagnent ces enfants consiste prioritairement, par leur réflexion et leur pratique, à identifier les comportements- problèmes le cas échéant, à tout mettre en place pour faire disparaître ou réduire le plus possible le comportement-problème, à rechercher et comprendre l’origine des comportements-problèmes, et y faire face :
Avec quel Outil ? le mieux est la grille d’analyse fonctionnelle
A quel moment ? Systématiquement, dès l’apparition d’un comportement-problème
Traitement de l’évaluation : la psychologue réceptionne les grilles d’analyse fonctionnelle, renseignées par l’équipe enseignante si les problèmes ont lieu à l’école et par les parents si cela se passe à la maison, et traite avec les enseignants, ainsi qu’ avec les parents les données pour en dégager les corrélations.
Cette évaluation permettra de dégager les pistes de travail.
Une fois l’évaluation faite, le protocole individualisé est rédigé. Le protocole individualisé permet de prévenir et gérer les moments de crise en proposant des modalités d’accompagnement adapté.

RECOMMANDATION DE BONNE PRATIQUE –
HAUTE AUTORITE DE SANTE
les TROUBLES NEURODEVELOPPEMENTAUX
Mis en ligne le 17 mars 2020
Objectifs
Les objectifs de cette recommandation sont :
- d’harmoniser les pratiques de repérage et d’orientation des enfants ayant un trouble du neurodéveloppement (TND) dans une population à risque entre 0 et 7 ans (7 ans 11 mois) au sein des réseaux de suivi pédiatrique formalisés et par les professionnels de soins primaires en lien avec eux ;
- d’optimiser le parcours de l’enfant et de sa famille, depuis l’identification des signes d’alerte d’un TND jusqu’à l’orientation vers une intervention précoce et/ou une équipe de diagnostic et de prise en charge de 2e ligne.
Les TND1 débutent durant la période du développement et regroupent :
- les handicaps intellectuels (trouble du développement intellectuel) ;
- les troubles de la communication ;
- le trouble du spectre de l’autisme ;
- le trouble spécifique des apprentissages (lecture, expression écrite et déficit du calcul) ;
- les troubles moteurs (trouble développemental de la coordination, mouvements stéréotypés, tics) ;
- le déficit de l’attention/hyperactivité ;
- les autres TND, spécifiés (par exemple TND associé à une exposition prénatale à l’alcool), ou non.

STRATEGIES EDUCATIVES ET AIDES NUMERIQUES
Pourquoi le Numérique ?
Dans un livre dont le titre « votre cerveau n’a pas fini de vous étonner » correspond tout à fait à notre propos, Boris Cyrulnik décrit précisément l’objectif notre travail psycho-éducatif ! «Les neurones lancent leurs dendrites à la recherche de leurs semblables. Au début ce frayage absorbe une énergie folle. Mais lorsque la même information survient une deuxième fois, elle prend beaucoup plus facilement le canal déjà ébauché. »[1] Il s ‘agit bien de cela ! Apprendre, répéter et diversifier les outils de remédiation afin que le jeune avec TSA généralise les compétences ! Cela est valable toute la vie, même lorsqu’un retard ou un déficit sont diagnostiqués.
En ce qui concerne l’autisme, la recherche nous fournit un grand nombre de publications sur des sujets évalués comme étant de « haut-niveaux ». Par contre il y a peu de publications scientifiques sur des observations d’enfants avec TSA non verbaux ainsi que sur les résultats d’accompagnements intensifs au niveau des apprentissages. Il n’y a également que peu d’articles sur les remédiations avec le numérique.
C’est suite à cette constatation que nous nous sommes lancés dans une recherche-action en 2014, dans le cadre d’un Doctorat. Nous avons souhaité inclure l’ensemble des enfants dans un protocole d’évaluation de la progression de la communication sur 3 ans (2014-2017).
Notre recherche-action porte ainsi sur des jeunes entre 5 et 17 ans qui, dans leur majorité, ne produisent que quelques mots voire sont non verbaux. Il s’agit pour nous d’évaluer les gains (calculés en termes d’âge développemental) au niveau de la communication (langage réceptif et expressif). Le dispositif proposé consiste dans la mise en place d’ateliers de communication, l’accent étant mis sur l’utilisation de la tablette comme médiation d’apprentissage. Parallèlement d’autres accompagnements dits de généralisation sont proposés : remédiations par le jeu, par la manipulation et par le numérique
Les bilans que nous proposons aux jeunes en début, milieu et fin de protocole sont des échelles de développement proposées aux personnes avec TSA dans les centres diagnostiques: il s’agit de l’échelle VINELAND – La Vineland est une échelle américaine qui permet d’évaluer ce qu’un individu est capable de faire dans la vie quotidienne, dès la naissance et jusqu’à 90 ans-, l’échelle Wechsler ou WISC Non Verbal qui évalue el quotient intellectuel, le PEP 3 pour les comportements adaptatifs, mais aussi un bilan orthophonique (CLEA) et une évaluation des compétences pragmatiques. Les résultats de fin de protocole devraient nous permettre d’évaluer la progression au niveau communicationnel des jeunes qui nous avons réparti en 3 groupes selon leur niveau de compétence.
Pourquoi le numérique ?
… parce que c’est un outil privilégié pour un enfant avec TSA
Les études prouvent que le domaine visuel est surinvesti par l’enfant et qu’il est souvent très performant dans la modalité visuelle. Jean, 7 ans, peut demander sur l’application GRACE le plat qu’il veut manger, il peut même demander à être resservi alors qu’il ne prononce aucun mot et que la communication non verbale par gestes ou signes est absente.
… Pour échanger facilement avec les parents
Les parents filment leur enfant avec la tablette. Gabriel a des difficultés au niveau de la sélectivité alimentaire. La maman a demandé à sa fille de la filmer à table avec son fils et ainsi nous avons pu travailler avec cette maman le moment difficile du repas. Nous aussi avons fait une vidéo. Nous avons reçu les parents et avons échangé sur la manière dont nous pouvions aider Gabriel à accepter de gouter de nouveaux aliments.
… Pour apprendre
Chaque enfant a une tablette. Il l’emporte à la maison. Un tableau sur l’application NUMBERS (équivalent de Excel) permet aux parents et aux éducateurs de savoir ce qui est travaillé. Suivant les résultats du bilan fonctionnel (PEP 3 et Bilan Développemental de G.Laxer) des applications de type préscolaire et scolaire, de type loisirs etc.… sont choisies.
… Pour communiquer
Même l’enfant qui, à son arrivée, ne produit pas de mots apprend petit à petit à échanger avec l’environnement : soit par synthèse vocale interposée soit grâce au fait qu’il commence à « jouer » avec ses parents. Les parents sont contents d’échanger avec leur enfant autour d’un puzzle numérique, de jeux inventifs souvent très drôles. Juliette ne parle pas mais elle est très forte en catégorisation ! Nous lui avons proposé une configuration sur TALK TABLET pour son repas avec : entrée- plat principal- laitage – desserts. Elle sait faire sa demande et entend la phrase avec la synthèse vocale. Nous pouvons y répondre. Pierre lui préfère pour le moment passer l’écrit : il écrit sur NIKI TALK ce qu’il veut et la synthèse vocale produit le mot.
… Pour structurer
Ces applications que nous sélectionnons grâce à des banques de données spécialisées comme par exemple celle de la Fondation Orange Applications-Autisme, nous permettent également de créer des plannings de la journée voire du mois. Avec NIKI AGENDA nous intégrons à la journée les photos des pictos de Robyn mais aussi les photos de son quotidien. Ainsi en cliquant sur le jour, il peut faire défiler ce qui l’attend. Autre avantage : ses parents savent au jour le jour ce que fait leur enfant et peuvent échanger avec lui sur son quotidien à l’IME.
Le numérique, Comment ?
Le projet individualisé fixe des objectifs qui sont déclinés en objectifs opérationnels : des ateliers de remédiation mais aussi des outils autres sont alors choisis. Grégory travaille la catégorisation avec des applications numériques comme Match it up, Series mais aussi au quotidien lorsqu’il range ses couverts dans le lave-vaisselle et ensuite dans le tiroir. Et bien sûr il travaille aussi la catégorisation avec du matériel scolaire, des fiches, des jeux éducatifs avec l’enseignante spécialisée et les éducateurs.
Un an après le début du protocole, les résultats statistiques prouvent que l’ensemble des enfants a progressé et cela surtout au niveau du langage réceptif: ils ont gagné dans ce domaine entre 6 mois et 18 mois d’âge développemental, ce qui est considérable. Au niveau du langage productif, les jeunes du Groupe 1 qui ne produisent pas encore de mots ont nettement progressé au niveau de l’attention conjointe, de la mémorisation et de la logique ce qui présage d’une probable progression au niveau de la production langagière. En effet certains progressent déjà au niveau des praxies oro buccales et commencent à imiter voire à produire des sons. Ils ont tous acquis le pointage. Globalement les jeunes du Groupe 3, ceux qui dans notre cohorte produisaient au départ plus de 50 mots, ont progressé dans le domaine phonologique – une meilleure prononciation grâce aux imagiers et aux applications orthophoniques – et dans le domaine lexical – une plus grande richesse de vocabulaire en désignation-.
Néanmoins ces évaluations de fin d’année prouvent que pour tous le langage fonctionnel -production de mots ou de phrases en spontanée au quotidien- progresse plus lentement que nous l’anticipions. Des ateliers que nous allons proposer dès septembre autour du développement des interactions sociales grâce à une procédure développée à partir des entrainements au Réponses Pivots (Pivotal Response Training – Koegel et al.2001) devraient aider les jeunes à utiliser plus facilement et plus souvent leurs compétences langagières dans leur environnement habituel.
[1] Cyrulnik B. et al. 2012 Votre cerveau n’a pas fini de vous étonner Ed. ALBIN MICHEL